Les antibiotiques naturels
Les infections microbiennes sont des problèmes de santé très fréquents. Elles peuvent être d’origine bactérienne, virale, parasitaire ou fongique (due aux champignons).
Cependant, au lieu d’opter pour des traitements curatifs avec des médicaments synthétiques, pensez d'abord aux antibiotiques naturels.
L’ailCe bulbe contient beaucoup d’«allicine », un composé soufré qui possède une forte capacité antifongique, antibactérienne et antivirale.
De plus, il est riche en minéraux, en antioxydants et surtout en vitamines.
Il est utilisé depuis des temps immémoriaux au cours des bronchites.
Certains auteurs considèrent l’allicine (la substance que l’ail secrète quand il est agressé) comme un antibiotique à large spectre qui serait même efficace contre l’Helicobacter pylori, une bactérie souvent présente dans l’estomac en cas d’ulcère ou de gastrite, ce qui expliquerait la diminution d’environ 50 % de cancer de l’estomac chez les consommateurs réguliers d’ail à raison d’environ 6 g/j.
Quant à son utilisation en cas de bronchite, il existe autant de recettes que de cultures ! Retenons le lait d’ail qui consiste à broyer 8 à 20 grammes d’ail dans un litre de lait que l’on porte à ébullition et que l’on doit boire dans la journée qui suit. Afin de réduire l’impact sur l’haleine, il est alors conseillé de mâcher du persil, des graines de cardamome ou des grains de café !
L’ail renforce le système immunitaire et aide l’organisme dans la lutte contre les infections bactériennes ou virales.
Il traite les verrues, les mycoses et les inflammations. Il prévient également certains cancers. A part ces effets antibactériens, cette plante réduit également les risques d’accident cardiovasculaires.
Vous pouvez manger une ou deux gousses d’ail tous les jours dans le cadre de l’alimentation. Il peut être ajouté comme assaisonnement à vos plats, mais le manger cru est plus préférable.
Toutefois, les personnes qui souffrent de problèmes de coagulation doivent faire attention, parce que l’ail rend le sang fluide.
La cannellePropriété antibactérienne
Son écorce comporte deux couches, la deuxième etant la plus riche en arôme, une fois séchée au soleil.
La cannelle peut être efficace comme une antimicrobienne surtout contre l’Escherichiacoli appelé colibacille. Cette bactérie attaque l’appareil digestif et le pancréas des mammifères à sang chaud.
L’échinacée pourpre (Echinacea purpurea)Ses racines contiennent à la fois des polysaccharides, stimulateurs de l’immunité, et de l’échinacoside, un dérivé caféique aux propriétés antiseptiques et anti-inflammatoires. Elles activent le pouvoir cytotoxique des macrophages.
Si actuellement son utilisation concerne de préférence l’arbre respiratoire, les Amérindiens s’en servaient également au cours des infections urinaires.
Fruits et légumes riches en vitamine CLes propriétés antibiotiques de la vitamine C ou acide ascorbique contenu dans certains fruits et légumes sont confirmées.
Elles consistent en la guérison des morsures de serpents venimeux, les infections microbiennes de types bactérien et/ou viral. Ce composé a donc une capacité de réparer les tissus.
Sources de vitamine CLa vitamine C peut être trouvée dans plusieurs fruits et légumes : orange, kiwi, pastèque, asperges, épinards, tomates, les choux.
Il est donc fortement recommandé d’en manger surtout lors d’un traitement de maladies d’origine microbienne. Cela permet, en effet, de revitaliser le système immunitaire.
Le gingembrePlus qu’une épice
Le gingembre est plus qu’un simple accompagnement dans vos petits plats. Il peut aussi être un fortifiant organique qui neutralise plusieurs infections malignes lorsqu’il est mixé avec d’autres produits naturels.
Le mielPropriété antibactérienne
Le miel est composé principalement par deux oligosaccharides de faible poids moléculaire : le fructose et le glucose. Ces glucides assimilables par l’organisme jouent un rôle dans la balance de la microflore intestinale. Ils améliorent la croissance, l’activité et la viabilité des bifidobactéries et des lactobacilles.
Avec son pH acide (pH < 4 pour les miels de nectar), sa grande viscosité et sa teneur faible en protéines, le miel a une propriété antibactérienne..
Contre-indicationSelon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), les nourrissons de moins d’un an ne devraient pas encore consommer du miel.
L’oignonL’oignon possède des propriétés similaires à l’ail. Il s’agit d’un véritable médicament naturel de par sa composition riche en quercétine.(buvez du jus d’oignons)
Ce dernier est un flavonoïde doué d’un caractère antihistaminique, anti-cholestérol, anti-inflammatoire et antioxydant (3).
Indication et effets indésirables
Il est souvent utilisé contre la toux, la fièvre, l’otalgie et aussi pour guérir les blessures et comme antalgique. Certes, il est recommandé de le manger cru.
Une consommation journalière ne sera pas nuisible, néanmoins, vous ne devez pas trop abuser, car l’oignon peut causer des troubles comme la diarrhée s’il est consommé exagérément.
Les feuilles d’oliveUne plante légendaire
Durant l’Antiquité, les feuilles d’olive ont été utilisées par les Grecs pour désinfecter les plaies et blessures. Dès lors, on leur a attribué une propriété antiseptique moyennant le traitement de toutes infections.
Puis au XIXe siècle, des scientifiques ont découvert que Plasmodium sp, l’agent pathogène de malaria, est sensible à cette substance.
Interactions avec d’autres composésL’extrait de feuilles d’olives est un extrait hypotenseur et hypoglycémiant. Pour un résultat optimal donc, vous pouvez l’associer respectivement avec de l’huile de poisson ou de l’ail, et du psyllium, du ginseng.
Le pamplemousseL’extrait de pépin de pamplemousse ou EPP contient donc les principes actifs de ce fruit. Il est conseillé de l’utiliser en cas d’infection parasitaire, virale ou bactérienne.
Il est donc qualifié d’antibiotique à large spectre alors que nombreux le nient. Il transforme les bio flavonoïdes, métabolites secondaires de la plante, en un composé hautement toxique aux unicellulaires.
Pour lutter contre les problèmes buccaux (aphtes, mauvaises haleines dues aux streptocoques…), préparez une solution aqueuse contenant 10 gouttes d’EPP, et faites-en un gargarisme à des petits intervalles de temps.
Pour le bouton de fièvre, 6 à 7 gouttes suffisent. L’extrait est à diluer avec de l’huile végétale (soja, tournesol…). L’application se fait fréquemment à l’aide d’un coton propre.
Si vous avez des problèmes dermatologiques, tels des acnés, des champignons…, appliquer soigneusement jusqu’à pénétration de la substance sur la zone infectée.
Attention aux contre-indications avec certaines pathologies et certains médicaments
Le vinaigre de cidre Le principe actif du vinaigre de cidre est l’acide malique. Ce composé est le responsable de ses inédites vertus. Il sert à traiter divers cas d’infections.
La propolisCette substance – qui doit son nom aux Grecs qui avaient remarqué que les abeilles s’en servaient pour protéger l’entrée de leur colonie – est un complexe d’antimicrobiens, d’antiviraux et d’antifungiques au nombre desquels de nombreux flavonoïdes (chrysine, galangine, pinocembrine), des huiles essentielles (anéthol, guiaol, eugénol, pinène…), des vitamines et des oligo-éléments (cuivre, fer et zinc en particulier).
Le mode d’action de la propolis est encore loin d’être complètement élucidé. Toutefois, il est établi que la propolis inhibe le processus qui permet aux bactéries de se multiplier. D’autre part, ses flavonoïdes améliorent les performances des macrophages (globules blancs spécialisés dans la neutralisation et l’élimination des bactéries et des virus). Parmi les souches sensibles à la propolis, on trouve les bactéries à l’origine des caries dentaires, le Candida albicans, les virus de la grippe A2 et de l’herpès.
La seule contre-indication est l’allergie aux produits de la ruche.